3 stratégies d’excellence pour ne pas vivre votre vie dans un aquarium!


Il y a quelques semaines, j’ai eu l’immense privilège de passer du temps de qualité avec un de mes mentors et collègues conférenciers, Joe Sherren. Au fil de nos discussions, Joe me partagea une recherche fort intéressante qui se retrouve dans son livre Vitamine C for a Healthy Workplace que je veux à mon tour partager avec vous.

Il y a plusieurs années, certains chercheurs créatifs ont utilisé des brochets pour y mener une recherche fort intéressante sur le comportement.

Si vous êtes amateur de pêche, vous savez peut-être que l’une des meilleures façons de maximiser une sortie à la pêche au brochet est souvent en utilisant un plus petit poisson comme appât ou encore un appât qui ressemble à un petit poisson.

Les chercheurs ont donc mis plusieurs brochets dans un gros aquarium et ils y ont ensuite inséré des petits poissons de style menés. Évidemment, les brochets se sont lancés comme dans le fameux jeu vidéo Pac Man en mangeant tous les petits poissons qui s’y trouvaient.

Ensuite, les chercheurs ont inséré les petits menés dans un bocal de verre transparent et ont descendu le bocal dans le gros aquarium avec les brochets.

Dès que les brochets affamés ont aperçu les menés de nouveau, ils se sont lancés en direction de ces derniers à toute vitesse.

À leur grande surprise, ils se frappèrent le nez contre cette vitre, cette barrière invisible.

Les brochets ne pouvaient pas voir la vitre. La seule chose qu’ils savaient est qu’à chaque fois qu’ils s’avançaient vers les petits menés, ils se retrouvaient avec une énorme douleur au nez!

Après plusieurs tentatives sans succès, les brochets ont simplement abandonné.

Dès que les chercheurs observèrent que les brochets ne tentaient plus d’aller dévorer les petits menés pour ne plus se blesser au nez, ils enlevèrent le bocal de l’aquarium. Ils vidèrent ensuite directement les petits menés en liberté dans l’aquarium des brochets.

Le résultat fut renversant. Même si la vitre du bocal ne protégeait plus les petits menés, les brochets ne tentaient même pas de les manger.

Les petits menés pouvaient même nager près de la bouche des gros brochets et ces derniers ne tentaient même pas de les attaquer.

Après des heures et des heures d’attente, les chercheurs conclurent que si la recherche devait continuer, les brochets en viendraient probablement à mourir de faim, et ce, même avec de la nourriture nageant dans leur environnement.

Avouons-le, c’est ce qui se produit chez plusieurs personnes au fil des ans, n’est-ce pas?

Il y a une époque de notre vie où nous sommes remplis de bonnes intentions, d’idées, de projets et de rêves et après nous être cogné le nez à plusieurs reprises, nous ne tentons même plus notre chance.

Ne soyez pas cette personne qui décide de rester dans le même bocal toute sa vie. Notre cerveau est un engin fort puissant. Certes, l’exercice de se cogner le nez à quelques reprises au fil de notre vie n’est pas plaisant et laissera peut-être des traces d’hésitation, mais en aucun temps ces expériences ne doivent devenir la réalité de ce qui nous attend demain.

Voici donc 3 Tulipes de réflexion pour semer en vous la force de ne jamais agir comme un brochet quand vient le temps de créer les circonstances qui feront de votre aventure de vie une véritable pêche miraculeuse.

1. Apprenez à pêcher. Un vieux proverbe chinois dit ce qui suit: «Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez pour un jour. Apprenez-lui à pêcher et vous le nourrirez pour toute la vie.» Dans la société de surprotection dans laquelle nous vivons, il n’est pas rare de voir des gens retenir la vérité, dissimuler des informations, préparer le terrain ou autre pour s’assurer de ne pas blesser personne. On ne veut pas que personne ne se cogne le nez! Et pourtant, c’est seulement en nous cognant le nez que nous arriverons à nous adapter, à nous ajuster, à comprendre et à grandir. Ne soyez pas cette personne qui donne le poisson de la facilité dans le but d’éviter aux gens de se cogner le nez. Regardez plutôt toutes vos situations de défis et de douleur comme une possibilité de grandir… ou d’apprendre à pêcher.

2. Rappelez-vous que vous pouvez sortir des prisons invisibles. Un de mes collègues conférenciers, Bill Clennan, pose cette question fort intéressante à ses audiences: «Si vous étiez né dans une prison et que vous n’aviez aucun moyen de savoir que vous êtes dans une prison, comment feriez-vous pour savoir que vous devez vous évader?» Bill est une véritable légende dans l’industrie des conférences et vous pouvez comprendre pourquoi avec la puissance d’une telle question. Nous avons tous et toutes nos prisons invisibles. Peut-être que vous êtes même né dans certaines de ces prisons émotionnelles invisibles? N’oubliez jamais une chose, tant et aussi longtemps que vous ne tenterez pas de vous évader, vous deviendrez comme le brochet qui abandonne.

3. Devenez un maître dans la transition du changement. Je reçois fréquemment des demandes pour livrer des conférences sur la gestion du changement. «Les gens résistent au changement», mes clients me disent! C’est faux! Les gens adorent changer. Ils changent leur vêtement, leur garde-robe, leur auto, leur destination voyage, leur corps, leur mari ou leur conjointe, etc. Les gens n’aiment pas «se faire» changer serait plutôt la bonne façon de formuler. La raison est simple: se faire changer comporte une phase de transition. Et cette transition est invisible. Elle est émotionnelle. C’est un peu comme se cogner le nez sur le bocal. Plutôt que d’apprendre à pêcher et de sortir de leur prison, les gens résistent à la transition du changement. Devenez un maître dans la transition du changement, et ce, peu importe les émotions qu’elle peut générer!

J’aimerais entendre votre opinion à ce sujet! Laissez-moi vos commentaires ou vos exemples dans la boîte ci-bas ?
Bonne pêche!

Martin Latulippe CSP, est un expert conférencier de renommée internationale et auteur de cinq livres à succès dans le domaine du potentiel humain. Pour de l’inspiration au quotidien, suivez Martin sur sa page Facebook, Twitter ou inscrivez-vous gratuitement à son bulletin d’inspiration (www.martinlatulippe.ca).

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5 Réponses to “3 stratégies d’excellence pour ne pas vivre votre vie dans un aquarium!”

  1. Marielle Says:

    je vous remercie pour cette leçon de vie, oui souvent je me suis heurtée au bocal comme ce brochet, jusqu’à m’en étouffer intérieurement, mais aujourd’hui en écoutant vos billets, je me dis que c’est possible de sortir de cet état, en reconnaissant déjà être dans une prison et de vouloir en sortir.
    J’ai un potentiel immense en moi mais j’ai toujours eu peur de le laisser vivre , peur de me sentir mieux que d’autres dans certains domaines d’où mon inertie, comment faire vivre cela sans blesser d’autres, merci!!

  2. Josée Says:

    Bonjour,

    Aujourd’hui je cherchais de la lecture inspirante car je suis en recherche d’emploi depuis 13 semaines et je me sens mise à l’épreuve côté motivation et optimiste.
    Merci de me rappeler de ne pas être un brochet, n’osant plus et risquant la famine. Cet article me donne le coup de pouce nécessaire de poursuivre et de croire que je vais trouver le bon emploi pour moi!
    Merci!

  3. Laetitia Lesenfants Says:

    Je suis totalement d’accord avec cet article ainsi que le suivant !

    Cependant, je me demande si le temps nécessaire pour devenir si bon pêcheur dépend de l’épaisseur du bocal..
    En effet, j’ai eu un AVC en janvier et une aphasie en conséquence… Ca vacille dans ma tête : pendant toute une période, je surmonte le fait que je me suis « cognée » (je prends cet évènement comme une chance, il m’a permis de me dire que la vie est tellement fragile que je dois foncer, il m’a permis aussi d’éliminer plusieurs problèmes m’empoisonnant le quotidien, il me permet de rester à 100% avec ma fille née ce jour là (puisqu’on a dû la provoquer suite à cet accident, j’étais enceinte,….) et à d’autres moments, c’est plus difficile à oublier (« je suis passée par un petit trou », peur de la récidive, énergie pour réapprendre à lire, écrire et parler…).
    Je suppose que c’est encore trop tôt pour moi de dire que maintenant, « allez, fonce à présent »…

    Sachez, en tous cas, qu’a chaque fois que je lis un de vos articles, j’ai beaucoup plus de facilités pour revenir dans la phase positive me permettant de surmonter mon « ancrage »…
    Merci à vous !
    Bonne continuation !

  4. Laetitia Lesenfants Says:

    Je suis totalement d’accord avec cette article ainsi que le suivant !

    Cependant, je me demande si le temps nécessaire pour devenir si bon pêcheur dépend de l’épaisseur du bocal..
    En effet, j’ai eu un AVC en janvier et une aphasie en conséquence… Ca vacille dans ma tête : pendant toute une période, je surmonte le fait que je me suis « cognée » (je prends cet évènement comme une chance, il m’a permis de me dire que la vie est tellement fragile que je dois foncer, il m’a permis aussi d’éliminer plusieurs problèmes m’empoisonnant le quotidien, il me permet de rester à 100% avec ma fille née ce jour là (puisqu’on a dû la provoquer suite à cet accident, j’étais enceinte,….) et à d’autres moments, c’est plus difficile à oublier (« je suis passée par un petit trou », peur de la récidive, énergie pour réapprendre à lire, écrire et parler…).
    Je suppose que c’est encore trop tôt pour moi de dire que maintenant, « allez, fonce à présent »…

    Sachez, en tous cas, qu’a chaque fois que je lis un de vos articles, j’ai beaucoup plus de facilités pour revenir dans la phase positive me permettant de surmonter mon « ancrage »…
    Merci à vous !
    Bonne continuation !

  5. Diane Says:

    Tout une leçon de vie.

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